78-PISTES CYCLABLES ET VOITURES ?

Publié le par Djipy

PISTES CYCLABLES ET VOITURES ?

Depuis quelques années, se sont multipliées,
Ces pistes à pédaler tout au long des chaussées !
Et ça m’a incité à me rééquiper.
D’autant que la planète n’était plus à la fête
Avec gaz d’échappement et le réchauffement.
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Le vélo cyclotouriste et son guidon élitiste
Faisait du despotisme à mes pauvres rhumatismes …
Pour circuler en ville, comme je suis moins habile
Fallait un zinc pépère, facile pour un vieux père !

J’acquis un V.T.T. , bien assis, guidon plat, 
De grande sécurité et maniabilité.
 
……
Hélas, j’avais rêvé pour la sécurité !
Elle dépendait de moi mais surtout de « fadas » !
***
Dès qu'ils tiennent un volant,
Deviennent fous au volant !
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Ils sont en minorité, mais sont à enfermer.
Les vitesses limitées : ça les fait ricaner,
Ont peut-être un permis, mais on peut en douter,
Ou c’est un faux permis, vraiment bien imité
Que même les policiers en seraient mystifiés !
Et pour être contrôlés, faudrait des policiers
Qui ne sont disponibles 
''Que quand c’est vous la cible'' !
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N'écoutez pas, c'est vrai, et je le reconnais,
Suis parfois de mauvaise foi, ... rarement ! ... Quelquefois ? ...
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Deux, trois fois par semaine,
Pour perdre mon abdomen,
Je prends mon p'tit vélo, au dos mon sac à dos,
Mon fourbi et mes balles et vite-fait me trimbale
A deux mille cinq cent mètres
Faire briller ma raquette !
Mais ce n'est pas facile de rouler dans la ville
A côté des autos qui s'en vont au boulot,
Et qui sont en retard, ont tardé au plumard,
Et s'escriment maintenant à rattraper le temps ! ! !
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Et vous, en bicyclette, tranquillo, peinardo,
Le manche de votre raquette dépassant dans le dos,
Agacez tous ces gens qui vont gagner leur vie :
Alors que justement, certains crèvent d'envie ...
De faire comme vous et s'amuser de tout !
...
S'ils roulent dans le même sens,
Ils vous frôlent en doublant,
Vous démontrent leur puissance, rageant, accélérant,
Ecrasent leur champignon, font rugir leur moteur,
Balancent un tourbillon de gaz aux pires senteurs ...
Pour freiner plus loin au feu rouge du coin !
-
Là, vous doublez la file, et le mec en question,
Cramoisi de colère et de rage contenue !
Ce type atrabilaire, irrité, inconnu,
Vous devez l'ignorer lorsque vous le doublez
Car il va vous rattraper quand le feu va changer
Et pourra vous montrer qu'il n'a rien oublié ... !
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Vous devez vous méfier de ce genre de gazier,
Bien que vous n'ayez rien fait qui puisse le contrarier !
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C'est un peu différent avec les gros camions ...
Mais bien plus inquiétant de par leurs dimensions !
Vous serrent en vous doublant
Car ils sont larges et grands,
Et font un bruit d'enfer,
Manquent de tout savoir-faire ...

Et vous foutent les jetons mais il faut bien s'y faire !
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Dans une rue étroite où les voitures stationnent
Mieux vaut pédaler au centre du reste de la chaussée :
Pour éviter les portières qui subrepticement
S'ouvrent sans plus de manière
Moins de deux pas devant !
C'est que vous auriez tort
En abîmant leur "coffre-fort".

Peu importe que vous vous cassiez la gueule,
<<--- Allons, c'est rien, ne soyez pas bégueule.
Regardez ma portière, faut changer les charnières. >>
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Je ne veux pas parler de tous les autres dangers :
Souvent les plus fréquents, sont les stationnements ...

Les nouvelles pistes cyclables,
Pour 2 roues, leur nom l'indique,
Deviennent vite adaptables pour un tas de bourriques,
Qui vont y stationner sans trop s'enquiquiner !
Et vous, pauvre cycliste, faites bien sûr un écart,
Roulez chez l'automobiliste qui fait aussi un écart
Pour vous doubler sans vous écraser ! ! !
D'où klaxon intempestif, bras d'honneur primitif ...
Impuissant, trop petit, pensez : << Quel abruti ! >>

Bien à fond : respirez, pour vous décontracter !
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Tous ceux qui impunément
Prennent "pour du stationnement"
Les couloirs des cyclistes ne sont pas tous fumistes ...

Faut faire les livraisons, faut approvisionner,
Pendant toutes les saisons les divers boutiquiers,
Epiciers, charcutiers, boulangers ou bouchers
Qui, en ville, dans les rues, alimentent la cité ...
Les livreurs doivent s'arrêter
Pour remettre leur denrées
Et vont ainsi "ventouser" les pistes à pédaler !

Comme les déménageurs qui sont bien obligés
De décharger leur mobilier pour emménager ! ! !
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Je n'ai fait que parler des pistes à bicyclettes

Qui vous font pédaler avec les autos,
 Dans le même sens qu'elles ...

Mais il y a aussi les pistes à "contresens"...

C'est plus impressionnant mais bien plus rassurant :
Vous voyez venir l'engin qui se dirige contre vous,
Et certains petits malins, exprès, fonce sur vous !
Et s'écartent à la fin, frisant d'être assassins ...

<< Sont contents d'eux, n'ont pas cassé d'oeufs ! >>
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Sur piste à contresens, j'ai frôlé l'accident,
Pas une fois, ni deux fois, mais presque à chaque fois.

Dans un embranchement, c'est bien sûr évident,
Les bagnoles qui veulent s'insérer dans la circulation
Ne regardent que d'un côté,
D'où viennent les voitures ...
Ignorant l'autre côté, par où vous vous pointez,
Et s'engagent à la moindre trouée,
Sans vous voir arriver :
Démarrent comme des fusées,
Au ras d'vos trous d'nez !
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On ne peut que gueuler pour les faire s'arrêter :
Vous devez encore vous écarter
Et vous mettre en danger,
Contre les autos roulant en sens inverse contre vous !

Mais, elles, seules, sont dans leur bon droit.
***
Dans la rue que j'habite, la municipalité
S'auto-félicite de ce qu'elle a cogité ;
D'un trottoir à l'autre, voyez ça dans l'ordre :
Piste cyclable, ... parking auto, ... voie de trafic,
Et heureusement, à sens unique.

Donc, vous l'avez compris, les autos dans la rue
Stationnent sur la chaussée en laissant un couloir
Pour les cyclistes, entre elles et le trottoir :
L'espace restant entre les autos et l'autre trottoir
Est enfin destiné aux voitures pour circuler.

Pour résumer ce topo, les vélos protègés des autos
Par d'autres autos qui, elles, ne roulent pas ...
+++
Les vélos ont ainsi leur couloir
 Entre elles et le trottoir.
Et dans cet étroit couloir, tous les chiens du quartier,
Se donnent rendez-vous 
Et se "foutent" bien de vous ...
Ils s'en servent de "crottoir" à la nuit tombée ...

Cela doit les "déconstiper" d'être ainsi protègés !
Le lendemain matin, il vous faut "slalomer"
Avec votre vélo, pour les crottes éviter !
Et y'en a des "MAOUSSES", je peux l'affirmer !
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J'aime vraiment bien râler mais rester objectif :
Après ces jérémiades, servant d'apéritif ;
J'en arrive au dessert sans plat intermédiaire !

Les rares pistes cyclables sont vraiment nécessaires,
C'est la cohabitation des vélos dans la circulation ...
C'est la diminution d'un peu de pollution,
C'est l'amélioration de la circulation,
C'est la réduction de pas mal de bouchons
Qui, à chaque feu rouge vous font voir rouge ...

Et je pourrais parler des divers dangers
Que subit la planète qui n'est plus à la fête,
Du pire réchauffement, de l'environnement ... !
- - -
Je préfère vous parler de ce que j'ai noté :
Tous les chauffeurs  ne sont pas des "chauffards".

Nombre d'entre eux ont pour vous des égards,
Vous laissent la priorité alors qu'ils pouvaient passer
Et en plus, vous font un signe d'amitié !
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A un enfourchement, une file entière d'autos
S'est immobilisée pour me laisser passer,
Sans un coup de klaxon d'un quelconque zigoto,
Qui devait piaffer s'il était pressé !

Peu à peu dans la ville, les gens sont moins débiles
Deviennent plus tolérants et surtout moins méchants ...
Faut dire que notre cité a depuis deux années,
Installé des deux roues à tous les coins de rue ;
Si bien que chaque pékin, quand il est abonné,
Décroche une bicyclette pour aller bosser ...
Et les automobilistes 
Composent ainsi avec les cyclistes !
En prenant peu à peu l'habitude de les respecter.
< < > >
Mais les deux roues ne sont pas exempts
De petites entourloupes au code de la route ...
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Moi, je dois confesser que pour protèger mon fessier
Il m'arrive de tricher dans cette foutue montée ...
C'est l'artère principale de la cité,
Trois voies matérialisées,
Pour les automobilistes, ... sans rien pour les cyclistes,
En grimpette, sens unique,
Tous les cent mètres : feux de trafic !
* * *
Je dois la traverser et monter ce raidillon en forçant,
Sachant qu'à cinquante mètres derrière moi,
Une meute de fauves pervers 
Attend que le feu passe au vert !

Et là, c'est la frénésie, la course sans courtoisie,
La horde des bisons sauvages
Se ruent pour un carnage,
Les moteurs en surrégime hurlent en pleine folie,
Pour choper l'autre feu vert à cent mètres d'ici !

Mais les feux non synchronisés passent au rouge :
Freinage général, et certains voient "rouge".

La meute rugissante reprend son souffle,
Mais pas son calme, et souffre ...
Avant la cavalcade vers les prochains feux tricolores.
- - -
Dans ces conditions extrêmes,
J'utilise le trottoir très large,
Je demande pardon aux piétons qui ont l'esprit large,
Quand je les double ou que je les croise ...

Souvent, un simple sourire suffit quand ils me toisent...
S'il m'est rendu gentiment,
Mon coeur se réjouit bêtement !

Si trois personnes sont de front, je descends de vélo,
Quitte à passer pour un mec plutôt ramollo
Infichu de monter cette grimpette à bicyclette,
Mais de cette façon, j'évite certaines tensions
De "lèse-territoire", car c'est leur trottoir !
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Tout ce blabla pour dire qu'avec de la bonne volonté,
Voitures, vélos, piétons peuvent cohabiter,
Même dans les villes où c'est plus difficile ...

Si on devient tolérant avec les autres usagers :
Comme je l'ai constaté dans notre grande cité,
On peut peut-être espérer
Que notre sérénité va s'améliorer !

 

Djipy le dimanche 16 septembre 2007

 

Publié dans Vaincre sa frousse

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P
je vous attends sur la route qui méne a ganagobie 4km de cote.<br /> de quoi éclater son coeur.<br /> bonne soirée
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A
Avec ma voiture,je n'ai qu'une envie:écraser les cyclistes qui grillent les stops.Mais je n'arrive pas à m'auto-détruire!.........
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